La Tunisie prévoit de réduire l’intensité carbone de son économie de 41% d’ici à 2030 par rapport à 2010. Cette politique, concrétisée en 2016 par l’adoption d’une stratégie de transition énergétique, donne aux collectivités locales un rôle majeur. D’abord par l’étendue de leur patrimoine et l’importance de leur consommation d’énergie, mais aussi, par leur statut de prescripteur pouvant influencer la consommation du territoire et orienter les citoyens et les entreprises vers des choix énergétiquement efficaces.
Les collectivités demeurent cependant encore confrontées à une insuffisance de moyens techniques et financiers, un manque d’expertise en interne pour conduire des projets énergétiques et à l’absence d’informations pour les aider à configurer des programmes d’investissements dans ce domaine.
L’ANME a donc organisé à Sfax, Sousse et Tunis trois ateliers de sensibilisation dans ce domaine au profit de 350 communes tunisiennes, dans le cadre du programme Alliance des Communes pour la Transition Energétique (ACTE). Ils ont permis de présenter ce dispositif et les différents mécanismes et instruments mis en place par l’ANME, en partenariat avec la Caisse des Prêts et de Soutien aux Collectivités locales (CPSCL), du Centre de Formation et d’appui à la Décentralisation (CFAD) et avec l’aide du ministère des affaires locales et de l’environnement (MALE).