(Photo PEA)
La Palestinian Energy Authority (PEA) s’est engagée dans une réforme du secteur de l’électricité pour augmenter son efficacité. Parmi les axes choisis, figure, bien entendu, le recours aux projets d’énergies renouvelables pour diversifier l’approvisionnement en électricité, réduire les coûts d’achat à l’Israeli Electricity Company (IEC) et par là-même faire baisser la dépendance vis-à-vis de cette entreprise.
Massader, branche énergie et infrastructures du Fonds d’investissement pour la Palestine, a signé un accord avec la PEA et le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur pour installer des panneaux photovoltaïques sur les toits de 500 écoles publiques.
D’un coût de 35 M$, cette première phase du projet va permettre de générer une capacité de production combinée de 35 MW d’énergie (70 kW par écoles), soit 4% des importations réalisées via l’IEC. 18% de l’électricité produite servira à l’alimentation des écoles et l’excédent sera vendu aux entreprises de distribution d’énergie. Le dossier est suivi par le Centre de recherche palestinien de l’énergie et de l’environnement (PEC). Sous tutelle de la PEA, cette institution, créée en 1993, coordonne tous les aspects liés au développement des énergies renouvelables, des économies d’énergie et de la protection du climat en Palestine.